Le sol pauvre et risque de pollution
Un sol pauvre et risque de pollution est facilement reconnaissable. La terre est superficielle et peu profonde, caillouteuse ou sableuse, sèche et peu fertile. Ce type de terre se trouve souvent sur un sol ayant été pollué par des gravats lors de travaux, où l’activité précédente sur le site a déversé des produits néfastes dans la terre (hydrocarbures, métaux lourds…). Le sol est alors dépourvu de nutriments et est donc de mauvaise qualité.
Les avantages : Il est drainant et aéré. Il se réchauffe rapidement avec l’arrivée du printemps (et la chaleur accumulée durant la journée est restituée durant la nuit) et se travaille généralement plutôt bien.
Les inconvénients : Le pH de cette terre peut être fortement acide ou basique. Il est pauvre en éléments nutritifs mais aussi en réserve d’eau car le sol est lessivé. De plus, la présence d’un pH “extrême” complique l’assimilation des éléments nutritifs et surtout celle des oligo-éléments. Enfin, l’enracinement des végétaux est gêné et reste, le plus souvent, superficiel.
Les différentes plantes qui poussent naturellement sur un sol pauvre et risque de pollution
Comment enrichir un sol pauvre ?
Un sol pauvre peut être enrichi en magnésium et en calcaire. Au printemps il est conseillé de recouvrir votre terrain d’engrais vert comme la phacélie, la moutarde ou la luzerne. Vous pouvez également ajouter un mélange de sable de rivière, de compost mûr et de fumier (le fumier de cheval étant recommandé) en automne avant de creuser la terre.
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